Joie d’être et joie d’avoir

« Être est plus indispensable qu’avoir. Le rêve, c’est d’avoir de quoi être » (Frédéric Dard).

« Il est plus aisé de n’avoir rien que de n’être rien » (Philippe Besson).

« Mieux vaut encore ne pas avoir l’air d’avoir l’air

                      que d’avoir l’air de ne pas avoir l’air »                                                                     (Pierre Dac).

La bonté : ce qui désarme le plus les hommes

« Par-dessus toute chose, soyez bon ; la bonté est ce qui ressemble le plus à Dieu et ce qui désarme le plus les hommes. Vous en avez des traces dans l’âme mais ce sont des sillons que l’on ne creuse jamais assez. Vos lèvres et vos yeux ne sont pas encore aussi bienveillants qu’ils pourraient l’être et aucun art ne peut leur donner ce caractère que la culture intérieure de la bonté. Une pensée aimable et douce à l’égard des autres finit par s’empreindre dans la physionomie et par lui donner un cachet qui attire tous les cœurs » (Henri Lacordaire).

Bonté bon thé be good dis

« Par-dessus toute chose, soyez bon ; la bonté est ce qui ressemble le plus à Dieu et ce qui désarme le plus les hommes. Vous en avez des traces dans l’âme mais ce sont des sillons que l’on ne creuse jamais assez. Vos lèvres et vos yeux ne sont pas encore aussi bienveillants qu’ils pourraient l’être et aucun art ne peut leur donner ce caractère que la culture intérieure de la bonté. Une pensée aimable et douce à l’égard des autres finit par s’empreindre dans la physionomie et par lui donner un cachet qui attire tous les cœurs » (Henri Lacordaire).

Cerveau focus négatif, conscience libre de focus positif

« Les mauvaises nouvelles ont beaucoup plus d’impact sur nous que les bonnes nouvelles. Et même les critiques peuvent nous affecter bien plus que les compliments. Dans le livre Le cerveau de Bouddha, le neuroscientifique Rick Hanson propose une explication, qui a été approuvée par de nombreux autres chercheurs, sur l’origine du caractère évolutif de ce biais de négativité. Selon Hanson, ce biais de négativité est une conséquence de l’évolution par laquelle nos ancêtres ont appris à prendre des décisions intelligentes dans des situations à haut risque. Ce sont ce genre de décisions qui leur ont permis de survivre assez longtemps pour garantir la relève. C’était une question de vie ou de mort. Ainsi, les personnes qui vivaient en harmonie avec les événements potentiellement dangereux avaient plus de chances de survivre. Avec le temps, la structure du cerveau s’est adaptée très lentement pour accorder plus d’attention aux informations négatives qu’aux informations positives.

Dans les études menées par le psychologue John Cacioppo sur le traitement neuronal du biais de négativité, il a été prouvé que la réponse du cerveau aux stimuli sensoriels, cognitifs et moteurs négatifs provoque une activation beaucoup plus importante que les événements positifs. Surtout dans le cortex cérébral.

En conséquence de ce qui précède, aujourd’hui, ce biais de négativité nous incite et nous influence à nous concentrer sur le négatif qui nous entoure. Et ce même lorsque nous prenons une décision.

Cela semble aussi influencer grandement la motivation avec laquelle une tâche est accomplie. Il est curieux que nous soyons beaucoup plus motivés par une tâche qui consiste à éviter une expérience négative que motivés par une tâche lorsque le prix est une incitation positive.

Pour sa part, l’approche évolutive suggère qu’il s’agit simplement d’une tendance que nous avons pour éviter les dommages produits par les situations négatives. Et que c’est uniquement un moyen par lequel notre cerveau essaie de nous maintenir en sécurité et protégés » (https://nospensees.fr/le-biais-de-negativite-selon-la-science).

En amont du manager en chacun de nous…

« Les choses font leur petit bonhomme de chemin, que vous laissiez faire ou non. La rose fleurit sans votre approbation et se fane sans votre consentement. […] Il n’y a rien de pire que d’essayer de contrôler ce qui ne peut être contrôlé. Si tu veux une véritable emprise, laisse tomber l’illusion de l’emprise, laisse la vie te guider. Elle le fait de toute façon. Tu ne fais que raconter l’histoire qui montre le contraire. Cette histoire ne peut être réelle. Tu n’as pas créé le temps qu’il fait, ni le soleil ou la lune. Tu n’as aucune emprise sur tes poumons, ton cœur, ou ta faculté de voir ou de marcher. […] Est-ce vous qui vous respirez?  » (Byron Katie).

« La vie ne commence à faire mal, très mal, que lorsque nous ne nous laissons pas porter par son courant, lorsque nous refusons d’en épouser le cours et les méandres, lorsque nous tentons de nager à contre-courant » (Christiane Singer).

Qui donne sa langue à qui, chat-pristi ?

Éduquer un enfant, n’est-ce pas d’abord honorer, dès le berceau, ses rires émerveillés, qui nous entraînent irrésistiblement dans la plus tendre des danses ? Quel admirable échange il est capable de susciter entre nous, à partir du meilleur en chacun de nous ! Y a-t-il plus croustillante surprise que cette vie qu’il nous apporte d’on ne sait zzoù ?

N’est-elle pas le signe probant que, dès le début de la vie, le bébé est ontologiquement et amoureusement relié à la Vie, et que l’éducation ne peut pas être une œuvre de civilisation à la manière des Occidentaux « civilisant » les nouveaux mondes au XVIe siècle ?

Juste présence, juste distance avec chacune de mes zones sensibles

« C’est facile de dire « je t’aime ». C’est facile de parler d’amour, de présence, de conscience, et d’une profonde acceptation de ce qui est. C’est facile d’enseigner, de dire des choses qui sonnent vrai, bien, et spirituel. Mais ce ne sont que des mots. Il y a un monde avant les mots.

Quand la colère monte, peux-tu rester près d’elle, et ne pas l’endormir ou la déchaîner ? Quand la peur envahit le corps, peux-tu respirer en elle, et ne pas fusionner avec elle ou prendre la fuite dans des histoires ? Quand tu te sens blessé.e, rejeté.e, pas aimé.e, abandonné.e, peux-tu faire de la place pour ce sentiment, lui souhaiter la bienvenue dans le corps, t’incliner devant son intensité, son feu, sa présence, et ne pas attaquer, ou passer à l’acte ou lancer des injures ? Peux-tu t’engager à ne pas t’abandonner toi-même au moment où tu as le plus besoin de ton propre amour ?

C’est facile de parler d’amour. C’est facile d’enseigner. Jusqu’à ce que les anciennes blessures s’ouvrent. Jusqu’à ce que la vie ne fasse plus ce que nous voulons. Ce qui te stimule est pour toi une invitation à t’aimer toi-même plus profondément. Peux-tu le voir ? Il n’y a pas à avoir honte de cela. Nous avons tous des zones sensibles » (Jeff Foster).

Voici le graal de l’Amour qui ne finit pas

Bien fragile l’alliance amoureuse fondée sur nos élans passionnés,
c’est-à-dire sur l’amour dont sont capables nos parts traversées
par des émotions diverses et variées,
au gré de leurs combles & manques d’amour…
Ces parts de nous font de leur mieux mais elles évoluent dans un monde limité, où les ressources s’épuisent. Par exemple, la part mentale se donne de bonnes raisons de positiver, la part volontaire se détermine résolument à tenir le coup, fidèlement. Et il est normal que, finalement, elles se fatiguent, … tôt ou tard jusqu’à épuisement. Il est normal que, d’une manière ou d’une autre, elles soient déçues, … jusqu’à écœurement.
Le vin des noces devient vinaigre…

Les vannes de l’amour généreux peuvent se rouvrir à tout moment. Par exemple lorsque ces parts de bonne volonté à bout, épuisées, au bout de la course dont elles sont capables par elles-mêmes, lâchent prise et laissent de l’espace, dans lequel le « Self » peut redevenir le capitaine du navire. Le « Self » est cette instance centrale où « je suis qui je suis » ; on parlait autrefois de l’« âme » et c’est « à la mode de chez nous » de parler de « pleine conscience ». Le « Self » a, lui, la grâce d’une connexion directe avec « Plus Grand que soi » : l’Univers, la conscience universelle, l’Être UN, l’Amour infini… Le nom que chacun.e donne à cet essence-ciel importe finalement peu. Tout être humain dispose de ce lieu-source en soi, et il dispose de la liberté de faire des choix prioritaires, afin de descendre en vérité dans cet espace intime. Là, se trouvent les ressources surabondantes et inépuisables. Là, peut s’expérimenter un ressourcement authentiquement régénérateur (oui, pléonasme tant cette bonne nouvelle mérite d’être soulignée). En un instant –en moins de temps qu’il ne faut pour le dire–, un cœur de pierre peut redevenir un cœur de chair qui bat, qui se gorge à nouveau du sang chaud et doux de la tendresse reçue et donnée. Juste dans l’éclair d’un silence qui permet la présence au bon endroit, juste dans un instant d’ouverture, d’émerveillement, de gratitude, la connexion à la Source peut être au centre et tout réordonner, à sa juste place… Aucun effort à faire ! En cette matière, entre l’enfer et le paradis, point de purgatoire : dans le cœur qui se remet à battre d’amour, point de travail à la force du poignet, point de long temps pour y parvenir enfin. Juste être ici et maintenant, là où ça vit, là où ça vibre… Être centré, aligné, dans ma propre Vérité essentielle, et voilà que, tout à coup, l’amour dans le couple coule à nouveau à flot, à la surprise générale des parts, la première fois qu’elles découvrent qu’existe un tel secours capable de les sortir de leurs efforts compulsifs. Merveille alors : tous les possibles se rouvrent…
Bien solide l’alliance rendue possible à partir de cette Alliance,
qui ne manquera jamais du vin pour les noces.

Rêver, palindrome rêvé pour l’inconscient : endroit et envers sont les deux faces d’une même médaille

« Il est propre à la négation que l’on déchiffre en elle l’assertion de ce qu’elle nie » (Oswald Ducrot).

L’inconscient fait abstraction de la négation,

il est indifférent aux contraires,

il ne connaît pas le signe « négatif ». Exemple :

Je ne veux pas manger ce gâteau

=

À vrai dire, je le veux !

=> Entendre ce qui n’est pas dit derrière ce qui est dit. Et surtout, en amont de ce qui est dit & pas dit, rencontrer avec empathie ce qui a été refoulé…