Voici la première des médications : me rencontrer dans la méditation

« J’ai appris doucement à recevoir le silence et à méditer quelques minutes chaque jour pour laisser aux vibrations de l’univers la possibilité de me rejoindre et de m’apprivoiser encore un peu » (Jacques Salomé).

« Une demi-heure de méditation est essentielle sauf quand on est très occupé. Alors une heure est nécessaire » (Saint François de Sales).

« On arrête de faire quelque chose et on se contente d’être soi-même. La méditation, un truc bizarre comme un rituel de magie ou de conscience cosmique ? Il ne s’agit pas de partir dans le cosmos mais d’être pleinement là où vous êtes. Et s’il y a de la magie, elle est à l’intérieur de vous-même » (Prof. Jon Kabat-Zinn, Center for Mindfulness in Medicine, Health Care and Society Worcester, Massasuchets, USA).
Renouer avec « les pratiques de sagesse issues du fond des âges, […] médecine de l’être » (film « Les étonnantes vertus de la méditation » : https://www.arte.tv/fr/videos/069099-000-A/les-etonnantes-vertus-de-la-meditation/, à savourer si pas déjà fait ! Si vous ne donnez que 4’ à ce documentaire, je vous invite à écouter les 4 dernières (sur les 51 minutes).

Dans la grâce de ce moment et de ce lieu, les éléments en putréfaction rejoignent doucement le flux de la vie, pour un bon nettoyage d’été

« Nous avons tendance à penser spontanément que ma liberté s’arrête là où commence celle des autres. Une telle vision banale des choses fait de chacun de nous des êtres dont la liberté serait fermée par celle d’autrui. Chacun poursuivrait dans un univers fermé des désirs, des rêves. Mais mes désirs rencontrent ceux d’autrui ; si deux êtres désirent le même terrain, la même place, la même femme…, il y a conflit. Le conflit que je peux avoir avec l’autre ne peut alors être résolu que grâce à l’intervention d’un tiers : un tiers impartial […]. Renversons le propos : ma liberté commence là où commence celle de l’autre. L’altérité est la porte de la liberté. L’accueil, l’acceptation de l’autre dans sa différence accroissent ma liberté plus qu’elles ne la diminuent. Mais ces termes d’accueil, d’acceptation, sont un peu éculés. Le terme qui convient est celui de reconnaissance » (Bernard Piettre, Altérité, 2015).

Je deviens libre de ce que je peux exprimer
et prisonnier de ce que je refoule.
Je deviens libre de ce que je peux accepter
et prisonnier de ce que je refuse.
Je deviens libre de ce que je peux donner
et prisonnier de ce que je possède.

« Ne te livre pas comme un paquet ficelé.
Ris avec tes cris; crie avec tes rires » (Henri Michaux).

Rencontrer chaque membre en moi dès qu’il manifeste une fatigue / douleur / plainte : recevoir celle-ci puis lui donner souffle

Les détracteurs de Pasteur ont démontré que la qualité du terrain compte plus que le microbe.

Le meilleur booster du système immunitaire = la qualité de notre raccordement à la source inépuisable et surabondante de la Vie.

La démarche semble mystique ? Elle est à vrai dire très pratique et elle s’apprend concrètement : visiter chaque membre de mon corps et chaque membre de ma petite famille intérieure, lorsqu’il se replie et se coupe de la Vie, lui offrir de la compassion pour sa fatigue / douleur / plainte, ET, dans l’autre sens, lui offrir le souffle à chaque inspire + tout ce qui lui permettra de se relier à nouveau à la Vie infinie, reçue gratuitement à chaque instant…

Quand tu oses, tu vois la vie en rose

« Il faut se tromper, il faut être imprudent, il faut être fou. On est infirme, autrement » (Jacques Brel, Belge éternel).

« Entre possible et impossible, deux lettres et un état d’esprit » (Charles de Gaulle, a la gaule de France).

« Il faut toujours viser la Lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles » (Oscar Wilde, wide poet, ose-car from Ireland, 1854-1900).

« Il y a un moment, dans la vie, où on sait que c’est exactement le moment de franchir le pas. Maintenant ou jamais. Maintenant, ou plus rien ne sera comme avant. Et ce moment, c’est maintenant » (Federico Moccia, Roma, arôme caput mundi).

Agressivité venant d’un vécu douloureux : manière de dire < > Agressivité tactique pour obtenir : manière d’obtenir

La méthode C-R-I-T-E-R-E, troisième étape : distinguer violences-manières-de-dire et violences-manières-d’obtenir

« À partir des bassesses dont il a été témoin, Louis de Funès invente son personnage de petit chef : dur avec les faibles et minable avec les puissants. « J’adore les faux-jetons. Comme personnage, je crois que ce sont les plus comiques, ceux-là. Il n’y a pas à bouger, à faire des grimaces, ni à sauter par-delà une haie. Il y a des énormes volumes, là ! […] À son insu, ma mère fut mon professeur de comédie : elle avait de ces colères mais souvent des colères feintes ; moi, je restais de marbre. C’est par elle que j’ai trouvé mon personnage de faux-jeton, un personnage truculent, très drôle, très amusant. » […] Quand on s’énerve et qu’on trépigne, c’est d’abord la preuve qu’on est vivant » (interviews dans les archives de l’INA, commentées par Lucie Cariès dans « La folle aventure de Louis de Funès »).

Nos colères contiennent, pour une part, une manière tragique d’exprimer notre frustration et notre besoin de vivre ; d’autre part une stratégie pour obtenir quelque chose. Pour se calmer, la colère-manière-de-dire a besoin de recevoir de l’empathie et de la considération du besoin en souffrance, tandis que la colère-manière-d’obtenir tombe à plat pour peu que sa proie n’est pas dupe du tour de passe-passe. Ces deux dimensions de colère se soignent avec des remèdes radicalement différents ; d’où l’importance de les démêler !

Plus d’explications à l’étape 3 de mon parcours de formation et dans mon livre La méthode C-R-I-T-E-R-E pour mieux gérer nos conflits, Presses universitaires de Louvain, 2009, p. 113 à 129 (qui distingue une troisième dimension : la saine colère contre l’injustice).

Syntonie musculaire : « la libération du ressenti par le dialogue tonico-émotionnel »

La syntonie musculaire est la clé de la formation de « la libération du ressenti par le dialogue tonico-émotionnel » du Dr Jean Lerminiaux, neuropsychiatre, 89 ans, naïf / natif à souhait ! Il est passionné par l’étude du tonus musculaire et de la relation tonico-émotionnelle comme base d’une thérapie, notamment à partir d’une lecture corporelle minutieuse.

Je vous recommande vivement sa formation, ancrée dans le meilleur des découvertes en neurosciences : durant 6 week-ends de trois jours (à Bruxelles), des exercices et des mises en situation conduisent chaque participant à développer ses propres capacités d’observation et d’écoute de son ressenti, jusqu’à rencontrer ses propres blocages…

Site web : http://www.sfp-asbl.com.

E-mail : jlsecretariat@gmail.com.

L’enthousiasme donne du souffle

L’étymologie de « s’en-thou-siasmer » parle de Dieu (εν θεοῦ [èn théou]) et de son souffle de vie, présent dans toutes les sagesses du monde : Prāṇa hindou / Qi Chi Shū chinois / Ruah hébreu / Rûh musulman / Pneuma grec / Anima latin / Ankh égyptien / Mana polynésien / Orenda amérindien / Od germain…

Heureux qui rend grâce d’être insufflé et inspiré par ce Souffle, Présence qui oxygène et que tous respirent…

Point besoin de prendre de la drogue pour snifer en moi du stupéfiant !

« Quelque chose en moi sait que rien ne peut m’arriver, que rien ne peut me détruire. C’est ce noyau infracassable en nous, ce noyau infracassable du divin en nous. Alors la peur cesse, et quand la peur cesse, il y a un drôle de morceau de moins d’horreur sur la terre !
Parce que la peur est la plus grande créatrice de réalités qui existe. Ce dont nous avons peur, nous le créons presque irrémédiablement. C’est quelque chose d’effarant. Vous avez dû le remarquer dans votre vie. La peur a le pouvoir d’engendrer images et réalités. Dans l’univers d’épouvante dans lequel nous vivons, tout tient par la peur.  Il faut y répondre en congédiant en nous la peur, en reprenant contact avec ce noyau infracassable qui nous habite » (Christiane Singer).

Ce noyau infracassable, divin, qui, au cœur de notre coeur, exhale l’Un

« Quelque chose en moi sait que rien ne peut m’arriver, que rien ne peut me détruire. C’est ce noyau infracassable en nous, ce noyau infracassable du divin en nous. Alors la peur cesse, et quand la peur cesse, il y a un drôle de morceau de moins d’horreur sur la terre !
Parce que la peur est la plus grande créatrice de réalités qui existe. Ce dont nous avons peur, nous le créons presque irrémédiablement. C’est quelque chose d’effarant. Vous avez dû le remarquer dans votre vie. La peur a le pouvoir d’engendrer images et réalités. Dans l’univers d’épouvante dans lequel nous vivons, tout tient par la peur.  Il faut y répondre en congédiant en nous la peur, en reprenant contact avec ce noyau infracassable qui nous habite » (Christiane Singer).