Créativité en confinement

My name is Kate Weiland. I’m a happy mother of three kids and the creator behind the delicious (and totally ridiculous) photography food series Our family bites (#ourfamilybites).

« Ce n’est pas la réalité qui compte dans un film, mais ce que l’imagination peut en faire » (Charlie Chaplin).

« Les génies n’ont pas plus de neurones que la moyenne mais ils ont la capacité de faire beaucoup plus de connexions entre ceux-ci ! C’est cette capacité qui leur permet d’inventer » (Philippe Brasseur).

« Le seul vrai pouvoir révolutionnaire, c’est le pouvoir d’inventer » (Joseph Beuys).

Deuil

« Tu es parti et tu resteras toujours présent dans ma vie avec ce que tu m’as donné.

Rien, non rien ne peut altérer ce que nous avons vécu de beau ensemble.

Les relations sont comme des rêves : elles meurent seulement le jour où on les abandonne.

Tu es parti et tu habites pourtant ce que je suis devenue…

Et je garde au fond de mon cœur l’espérance de tes bras dans notre ultime rencontre » (auteure anonyme).

The lovers together for ever

« Ceux qui s‘aiment par l’Esprit ne cesseront jamais de s’aimer. […] Ainsi, le sentiment de l‘amour, au lieu de s’arrêter en eux et de s’y endormir, ne fait que s’accroître et embraser leur cœur d’une flamme nouvelle. Ils s’élèvent toujours en s‘aimant jusqu’à Dieu » (Antoine Blanc de Saint-Bonnet, De l’unité spirituelle, 1845).

Qui donne sa langue à qui, chat-pristi ?

Éduquer un enfant, n’est-ce pas d’abord honorer, dès le berceau, ses rires émerveillés, qui nous entraînent irrésistiblement dans la plus tendre des danses ? Quel admirable échange il est capable de susciter entre nous, à partir du meilleur en chacun de nous ! Y a-t-il plus croustillante surprise que cette vie qu’il nous apporte d’on ne sait zzoù ?

N’est-elle pas le signe probant que, dès le début de la vie, le bébé est ontologiquement et amoureusement relié à la Vie, et que l’éducation ne peut pas être une œuvre de civilisation à la manière des Occidentaux « civilisant » les nouveaux mondes au XVIe siècle ?

Le feu accomplit le beau, qu’il purifie du périssable. L’amour accomplit le vrai, qu’il purifie du faux

Il y a 33 ans, fou amoureux, je te répétais : « mon cœur brûle pour toi ». Nous étions assis confortablement au chaud, autour du feu qui crépite, fascinés par la valse des flammes, bercés par ce moment hors du temps, dans la foi que notre amour est pour toujours ; pat ailleurs, sans grande conscience de l’épreuve redoutable du feu : il accomplit tout ce qui porte une belle énergie, il passe au crible et révèle tout ce qui est périssable…

33 ans plus tard, au creux des heures d’heurts nettement moins confortables, nous nous aimons à en mourir. L’amour est un feu redoutable : il passe au crible et révèle tout ce qui est faux, il accomplit tout ce qui est vrai…

Oui, mon cœur brûle pour toi et je mesure mieux d’où vient la beauté des flammes chaudes et rayonnantes de notre foyer, et ce que représente le lâcher prise de ces bûches en train de se consumer, qui rendent tout ce qui leur a été donné. Elles consentent à traverser le « Jugement dernier » de l’Amour, à passer la porte étroite dans laquelle ce qui est périssable se perd en poussière et le précieux trouve sa lumière.

Merci d’aller au bûcher avec moi, ma sorcière bien aimée. Je t’aime. Belles noces de perle…

« Éteins mes yeux, je te verrai encore.
Bouche-moi les oreilles, je t’entendrai encore.
Sans pieds, je marcherai vers toi.
Sans bouche, je t’invoquerai encore.
Coupe-moi les bras; je te saisirai
avec mon cœur comme avec une main.
Arrache-moi le cœur et mon cerveau battra.
Et si tu mets aussi le feu à mon cerveau,
je te porterai dans mon sang »

(Rainer Maria Rilke, Le Livre d’heures, Deuxième livre, Le Livre du pèlerinage, 1901, déclaration d’amour longtemps tenue secrète à Lou Andreas Salomé).

Pardon !

« Saint Thomas d’Aquin enseignait que même dans le message moral de l’Église, il y a une hiérarchie dans les vertus et dans les actes qui en procèdent. […] En elle-même, la miséricorde est la plus grande des vertus, car il lui appartient de donner aux autres, et, qui plus est, de soulager leur indigence ; ce qui est éminemment le fait d’un être supérieur. Ainsi, se montrer miséricordieux est-il regardé comme le propre de Dieu, et c’est par là surtout que se manifeste sa toute-puissance » (Pape François, La joie de l’Évangile, § 37).

« Si vous ne faites pas demi-tour pour devenir comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux » (Mt 18, 3).

« Pardonner dans le présent est encore plus important que pardonner le passé. Si vous le faites à chaque instant, c’est-à-dire si vous permettez au présent d’être tel qu’il est, aucune accumulation de ressentiment n’aura à être pardonnée plus tard » (Eckhart Tolle).

L’âme d’enfant, naïveté rafraîchissante, créativité jaillissante, sensibilité bouleversante, curiosité en alerte

« Gardez précieusement votre âme d’enfant, votre naïveté rafraîchissante, votre créativité jaillissante, votre sensibilité bouleversante, votre curiosité en alerte, ces trésors qui font de vous un adulte qui ne devient jamais une « grande personne » » (Jeanne Siaud-Facchin).

« Il y a des existences comme ça qui sont tirées par la locomotive de l’enfance. Toute la vie durant, toutes les intuitions premières étaient dans l’enfance et… dès le début, il y avait cet émerveillement devant cette présence multipliée, sous toutes les formes imaginables, sous tous les visages, dans tous les instants » (Christiane Singer).

« Amen, je vous le dis, si vous ne faites pas demi-tour pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux » (Mt 18,3).

Séduire plusieurs fois la même femme : délice sans fin d’alliance, âme à âme

« Ce que j’appelle amour est entier dans cette phrase d’un rabbin rescapé d’un camp de la mort : « la souffrance a tout calciné, tout consumé en moi, sauf l’amour. » Si cette phrase nous atteint de plein fouet, c’est que nous sentons bien combien nous sommes loin des représentations, du décorum de l’âme. L’amour est ce qui reste quand il ne reste plus rien. Nous avons tous cette mémoire au fond de nous quand, au-delà de nos échecs, de nos séparations, des mots auxquels nous survivons, monte du fond de la nuit comme un chant à peine audible, l’assurance qu’au-delà des désastres de nos biographies, qu’au-delà même de la joie, de la peine, de la naissance et de la mort, il existe un espace que rien ne menace, que rien jamais n’a menacé et qui n’encourt aucun risque de destruction, un espace intact, celui de l’amour qui a fondé notre être » (Christiane Singer).

« Par-delà les idées du bien et du mal, il y a un champ. Je t’y retrouverai » (Djalâl-od-Dîn Rûmî).

Christine, épouse chérie / pas toujours tendrement chérie, en 33 ans, nous avons appris ensemble que c’est par-delà les idées du bien et du mal, qu’il y a ce chant, parfois à peine audible, où nous pouvons nous retrouver… Je t’aime, bien plus et un peu mieux que dans ma fougueuse jeunesse !