Présence-nuée au-dessus quand rassemblés Présence-arc-en-ciel quand éloignés

Je goûte la paix et je savoure la confiance vécues lors de notre rencontre. Elles sont cadeaux, présents d’une Présence que j’ai reçue en ta présence ce jour-là et Présence que je sens encore maintenant. Elle se tient entre nous, comme une douce et simple nuée quand nous étions physiquement côte-à-côte, comme un arc-en-ciel rayonnant et paisible depuis que nous nous sommes quittés… Et je reste ainsi en lien avec toi, d’une manière merveilleuse et mystérieuse, sans savoir d’où me viennent ces débordements de joie et où ils me mènent…

2 novembre

« L’automne est un deuxième printemps où chaque feuille est une fleur » (Albert Camus).

« Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir » (Henri Matisse).

Les vivants ferment les yeux des morts, les morts ouvrent ceux des vivants. Ce 2 novembre, à partir de la Toussaint, nous recueillons l’héritage de ceux qui nous ont précédés :

https://www.rcf.fr/articles/actualite/les-vivants-ferment-les-yeux-des-morts-les-morts-ouvrent-les-yeux-des-vivants

oui, Notre Dame . . . notre oui d’âme

« Vous avez porté, Vierge, digne princesse,
Jésus dont le règne n’a ni fin ni cesse.
Le Tout-Puissant, prenant notre faiblesse,
laissa les cieux et vint vers notre détresse,
offrir à la mort sa très chère jeunesse »
(François Villon, que j’ai légèrement retouché).

Photo : Alicia Keys, dans une robe
qui représente New York,
créée par Ralph Lauren.

La croix naturellement en nous

Ci-dessous une photo prise au sein du corps humain. C’est une microscopie des laminines, famille de protéines précieuse pour la bonne vie de nos cellules. Leur structure ne résume-t-elle pas les cadeaux de la vie (relier en soi Ciel et Terre et ne pas rester les bras croisés, rassembler autour de soi, réunir) + bonus sur-vie (bras ouverts en croix) ?

Chamboulés, tout peut rouler

« J’ai le sentiment de changer lentement de nature chimique. Tout tinte en moi. Des espaces de résonances s’ouvrent, d’autres s’éboulent silencieusement sans que j’ose un geste. La matière qui me compose se transmue. Tout devient d’une indicible transparence. Les parois cèdent, tous les barrages cèdent, l’amour envahit tout » (Christiane Singer).

« Certains sont nés avec un système immunitaire spirituel qui, tôt ou tard, rejette la vision illusoire de ce monde qui leur a été greffé depuis la naissance jusqu’au conditionnement social. Ils commencent à sentir que quelque chose est mal et apparaît alors la recherche de réponses. La connaissance intérieure et les expériences extérieures anormales leurs montrent un côté de la réalité que les autres ignorent et commencent ainsi leur voyage vers l’éveil.
Chaque étape du voyage est faite en suivant le cœur au lieu de suivre la
foule et en choisissant la connaissance et non pas les voiles de l’ignorance »
(Henri Bergson, L’Évolution créatrice, 1907).

Joyeuse Pâque-rête

En me promenant, je laisse les paysages élargir ce qui me racrapote, absorber ce qui me pèse (chagrins, contrariétés, inquiétudes…). Je plonge dans la rivière qui me lave de toutes mes mondanités… J’aime me laisser réensauvager, au ras des pâquerettes et au large des horizons.

Joyeuses pâque-rettes.

Joyeuse Pâques que rien n’arrête !

Fougueuse chasse aux œufs dans les jardins (je la propose ce matin à 3 enfants pakistanais qui ne l’ont jamais vécue)… Je nous souhaite la joie et la simplicité de l’enfant, panier au poignet, émoustillé par chaque rencontre. 

Je vous embrasse avec des bulles qui ‘pop’ et moussent tout autour…

Quand tout a brûlé, reste le diamant incandescent…

« Ce qui est bouleversant, c’est que quand tout est détruit, il n’y a pas la mort et le vide comme on le croirait. Quand il n’y a plus rien, il n’y a plus que l’Amour. Tous les barrages craquent. C’est la noyade, l’immersion. L’amour n’est pas un sentiment. C’est la substance même de la création… Je croyais jusqu’alors que l’amour était reliance, qu’il nous reliait les uns aux autres. Mais cela va beaucoup plus loin ! Nous n’avons pas même à être reliés : nous sommes à l’intérieur les uns des autres. C’est cela le plus grand vertige… De l’autre côté du pire, t’attend l’Amour. Il n’y a en vérité rien à craindre. Oui, c’est la bonne nouvelle que je vous apporte » (Christiane Singer, Derniers fragments d’un long voyage).

Gagner/perdre la guerre : les apparences sont trompeuses

On peut militairement gagner la guerre, avec des tapis de bombes, en fait perdre la guerre, aller au tapis, tant on a créé de morts, de résistances et de haines.

On peut apparemment perdre la guerre, être cloué au sol, en fait gagner la Vie, tant on a créé d’amour et de conscience, germant tôt ou tard partout, tout autour de soi.

Veillez !

« L’autre est là pour m’ouvrir les yeux. C’est son rôle. C’est le but des relations » (Byron Katie).

« Dieu qui est l’être absolument présent est pure présence. Présence infinie au fait d’être, il est ce qu’il est parce qu’il n’est jamais que ce qu’il est. Il est ce qu’il est parce qu’il est ouverture infinie au fait d’être » (Bertrand Vergely, Dieu veut des dieux, la vie divine, 2021).